Friday, May 13, 2011

Paradis des Macarons, Ann Arbor (avant-départ)

Je viens de déguster un macaron pour la première fois. L'expérience, elle n'était pas ce à quoi je m'attendais...mais même plus enchantante. Les couches fines ont fondé dans la bouche à l’arrivée. Le soleil brillait à travers les grandes vitrines, et après la première bouchée, je pensais que j’étais entré dans le paradis. Peut-être je suis là maintenant, en fait ! Un macaron à la banane, et un à l'amande, avec un thé glacé à la menthe marocaine pour les accompagner. Délicieux, tout simplement. Je m'assieds dans un tabouret à l'avant du salon. Je peux voir une jeune femme par la réflexion de l’écran de mon portable qui s'assied sur les banquettes devant moi ; elle a l'air d'avoir passé une bonne partie de l'après-midi ici avec son portable allumé et branché dans une des seules prises dans la maison entière.

Je décompresse et rassemble mes pensées simultanément chez Lab café, sur E. Liberty à Ann Arbor. Tristement, je dois quitter cette ville à 15h00 afin de rouler à Farmington Hills, qui se trouve environ 40 minutes loin d'ici. J'appelle cette ville-ci « chez moi », autrement. Mais j'y vais pour travailler avant que je rentre à ma maison de famille. Ma mère viendra me chercher, car je ne possède ni une voiture ni le désir d’en conduire une, et je resterai chez moi pendant la plupart de la semaine prochaine. Cette excursion n'est pas étrangère à ma mère et moi, c'est plus comme une rite. Elle avait l'habitude de venir me chercher et puis me déposer à mon appartement tous les week-ends de l'année scolaire cette année passée. C'était la barbe, bien sûr, mais faut s'en contenter, et je suis reconnaissant à ma mère et à la fait que j'ai un emploi et un patron flexibles.

Je vais certainement revenir à Ann Arbor avant que je parte les E-U pour mon stage ! Je viens de passer deux semaines, quand je ne travaillais pas, afin de vraiment apprécier les petites merveilles autour de cette ville. Elle est trop belle. Je crois que ce temps libre était important pour moi à internaliser, car j’ai des souvenirs plutôt sombres et étouffants de l’année scolaire 2009-10 qui trainent devant moi. Mais mon état actuel, auprès celui d’il y a un an, est considérablement meilleur. Je ne peux même pas comparer les deux, j’étais brisé en morceaux à ce moment-là. Mais je me recolle depuis cette épreuve. Je fais des pas en avant !

Alors, suis-je élevé au paradis ? J’entends deux jeunes femmes juste à côté de moi qui racontent aux barristes qu’il y a une menace de bombe à Main Street maintenant. Je pense que je suis toujours sur terre.

Je ne voulais qu’afficher mes réflexions en dégustant un macaron avant que j’aille à Paris, fondatrice du macaron. Car lorsque j’arrive à Paris, je serais au paradis des macarons…et je vous assure, je vais vous rendre compte de ces expériences ☺.

No comments:

Post a Comment